COMBAT AU FRONT DE LA MORT
C"est à ceux qui crèvent aux frontières
Que je m'adresse ,la patrie n'est plus une nation
La patrie n'est plus un champ de fleurs sorcières
La patrie est une mélodie et une passion
A ceux qui crèvent aux frontières
Que je m'adresse, ils ont offert nos gouttières
Autrefois si precieuses que meurtrières
Pour batir des murs et des camps
Ou ils se réfugient de la chaleur estivale
Du vent et de la peur qui assassine leurs pensés rivales
Aux assemblés ,ils chantent l'égalité et la justice
En tressant la trame de la soumission dans les Bars
Ils disent que la politique est sacrifice
Alors qu'ils dessinent l'affaissement aux boulevards.
A ceux qui crèvent aux frontières
Je m'adresse ,ces hyènes , ces corbeaux et ces chats
N'ont plus de couleur ni d'odeur aux éclats
Ce ne sont que des laches et des fous aux portières
Criant la volupté , la déraison et l'oppression
Comme des Titans au seuil de la depression
A ceux qui crèvent aux frontières
Que je m'adresse,je vous chanterai la douleur
Je vous décrirais un monde sans couleur,
De la boue qui avale l'amour et la fraternité
Je vous écrirais des poemes de chasse à calamité .
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