L'ENSEIGNEMENT MAROCAIN ENTRE LE FANATISME POLITIQUE ET LES REFORMES AVEUGLES.
Depuis plus d'un demi siècle , l'enseignement marocain n'a pas pu se définir comme tel . Ça reste toujours un secteur hideux qui soulève plus de problématiques de forme et d'essence .
Au moment où la politique nationale s'est permis de s'ouvrir sur la politique mondiale avec ses aspects brillants d'apparence ! L'enseignement marocain a pris le sombre sentier du déclin et surtout avec la montée d'un capitalisme affreux qui n'aperçoit le monde qu'à travers la matière . Une tendance qui n'a qu'une seule voie ; celle de la privatisation de l'école publique comme étant une institution sectorielle non rentable tout en oubliant que la rentabilité ne peut jamais se mesurer par la matière solide (argent) mais par la masse des compétences productives qu'elle génère chaque année et la force intellectuelle qu'elle peut procurer . Cette force intellectuelle avait donc pris l'image d'un élément suspect qui s'opposera à la dictature politique des postes à responsabilité qui favorisent l'ignorance au détriment de la science puisque cette dernière nécessite une conscience populaire qui contredit l'intérêt ou ce qu'on appelle "l'économie politique ".
C'est au coeur de ce conflit mortel que se situent les réformes préétablis par les gouvernement du pays. (Marocanisation ,Arabisation ,La charte nationale , le Plan d'urgence , la vision stratégique ...)qui n'ont été que des formes différentes du même concept celui de détruire l'école publique et d'encourager la privatisation comme étant une nouvelle forme d'esclavage sous prétexte de Qualité .
Cette stigmatisation de l'enseignement publique ne peut se réaliser que par la marginalisation de l'enseignant , par son appauvrissement matérielle et culturelle pour qu'il ne puisse jamais transmettre les valeurs de la pensée cartésiennes ni celles d'un débat constructif qui peut mettre à nu la politique policière de tout un pays .
C'est une situation cahotique qui ne va se manifester clairement qu'au début cette saison scolaire et notamment après l'apparition de ce qu'ils appellent "le nouveau système de base " .Un système au sein duquel l'enseignant ne sera plus un fonctionnaire du ministère mais une resource humaine ayant peu de droits et plus de devoirs régient par une masse de pénalités illogiques et déraisonnables dans l'objectif de soumettre l'école publique à des frais de scolarité en favorisant la formation professionnelle qui va bel et bien avec l'économie mondiale et les orientations de l'F.M.I et spécialement la réduction de la masse salariale .
AHMED TAMSOURI
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