QU'EST CE QUE LA POLITIQUE???
Vue cette image prototype du politicien, la véridicité de ses actes et la place qu’il tient parmi la majorité, certains intellectuels ne cessent plus de soulever la possibilité de l’effacement du gouvernement et le retour aux rites, aux habitudes et aux lois de la tribu malgré que cette proposition pourrait sembler pour quelques uns un refus de la civilisation et de la culture ; elle est l’ultime solution pour se libérer du mépris, de l’exploitation et de l’esclavage. La culture est-elle une exploitation du peuple ? La culture est elle de mettre les mains sur l’argent des pauvres ? La culture est-elle de se laisser manipuler par les politiciens ? La civilisation est-elle de dormir dans les porches des villas pendant l’hiver et l’été ? La civilisation est-elle d’appauvrir le peuple et de se faire de la richesse ? Si la civilisation et la culture peuvent prendre l’une de ces formes on y refuse en préférant le retour à l’état naturel ou on vivait dignement ou on meurt armes aux mains, et ou la résistance n’exige ni avocat, ni juges, ni pénalité mais au contraire une seule et sainte récompense « survivre » le plus harmonieusement possible. Dans cette lutte épineuse pour survivre l’esprit n’a rien que persévérer à donner conscience aux hommes même s’ils ne le veulent pas comme le disait Marx dans « lutte des classes » à travers un inventaire réel de toutes les failles et les travers de tel ou tel système politique qui ne tend pas à contribuer à la restructuration de la vie sociale et politique de son peuple qui quant à lui ,est invoqué à adopter une pratique politique socialisante ,émouvante et trop agitée lui permettant de participer à son devenir. La pratique politique dont on parle ne peut pas provenir du néant comme elle ne doit jamais aboutir à l’anarchie mais au contraire ; elle doit avoir des fondements si solides puisés souvent dans l’historicité et la gloire de chaque peuple à part tout en rectifiant de temps en temps les vices de ses prédécesseurs et cherchant à apprendre ou pourquoi pas faire le plagiat de toute philosophie authentique convenable avec les spécificités et les traits les plus marquant de l’espace qui est en quelques part ,un lieu d’amertume , de désarroi et de remords dans la mesure ou il formait un théâtre de l’habitude dans le sens philosophique du terme : C’est dans cette espace que fleurissaient des mœurs, des rites et de mauvaises habitudes telle que la corruption, l’aliénation, et la soumission à l’autre et qui sont hérités de génération en génération soit en raison de naïveté, de fragilité ou encore de méconnaissance des lois qui régissent les relations socio-administratives du pays. Bref tout développement commence par une certaine mystification positive et constructive du peuple et chaque système qui ne le fait pas encouragera l’extrémisme, l’esprit de la vengeance en créant un climat de haine et de conflit entre les constituants d’un Etat civilisée, tant pacifié que l’on peut imaginer comme le prédisait l’un des philosophes de la révolution française « le sénat et le peuple comme un seul corps périssent par le discorde et prospèrent grâce à la paix » Certes, il s’agit d’un idéal mystérieusement construit par ce grand philosophe mais sa pratique dans la réalité reste toujours possible même -si cette possibilité peut se manifester selon deux figures : D’abord, la complicité du sénat et du peuple est un projet à long-terme dans la mesure ou il dépond d’une restructuration de la société civile à travers une généralisation de scolarité qui ne peut se faire quant à elle que par une normalisation rigoureuse du système éducatif en réalisant une certaine adéquation entre le privé et le publique .Ensuite ,elle dépond du regard que porte le politicien sur l’autre en tant que sujet contribuant à l’évolution du pays et de la vie sociale.
Un simple coup d’œil jeté sur les assemblés nationaux des pays en voix de développement peutmontrer clairement une certaine régression, une stagnation qui touche au délire en ce qui concerne le
discours émis par les politiciens tant au niveau structure qu’au niveau contenu. Le discours politique
dans ces pays reste toujours dépourvu de tous ornements stylistiques lui promettant un succès même
superficiel chez l’auditoire, des fois même il se manifeste sous forme d’un conte pastoral n’ayant ni
structure, ni trame ou l'ossature perd sa place pour qu’elle devienne une aventure langagière pareil à
celle des crieurs comme le prédisait George Orwell « le discours politique est destiné à donner aux
mensonges l’accent de la vérité ,à rendre le meurtre respectable et à donner l’apparence de solidarité à
un simple courant d’air » D’après cette assertion tout discours politique est donc un univers
romanesque bien maquillé par les uns et apprécié par les autres ou l’esprit politicien se dessèche
prudemment pour se débarquer de la vérité au mensonge sur l’ail du vent en quête d’aventure. Il s’agit
d’une aventure sans infinie dans le temps comme dans l’espace ou le peuple effectue de longs voyages en passant dans larges bras des marronniers aux figures rougeâtres tout en se laissant faire parce qu’on est de bon citoyen.
Ce discours monopolisé ne peut-il pas nous motiver, nous émouvoir ? Ce discours est-il une fatalité ou
bien une trêve passagère que l’histoire nous a soulevé pour qu’on puisse rejaillir ? Ce politicien peut-il
avoir un tel honneur, une telle dignité et une telle gratitude lui permettant de redimensionner son
image avant de ridiculiser le maitre qui lui a élu ? Ce politicien n’était-il pas un ouvrier, un enseignant,
un médecin…pour qu’il fasse de cette sale besogne une fausse noblesse lui permettant de revivre l’antique féodalisme en se faisant maitre face aux esclaves ?
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